Implants mammaires et grossesse : Combien de temps après une grossesse peut-on se faire poser des prothèses mammaires ?
Implants mammaires et grossesse : existe-t-il des complications ?
Le port de prothèses mammaires en gel de silicone n’empêche pas de mener à bien une grossesse. Il n’est pas incompatible d’avoir des enfants avec une poitrine opérée. Mais il est essentiel d’avoir toutes les indications en amont et d’en informer son médecin. Si la patiente a été opérée récemment, le Dr Reinbold vous recommande de patienter 6 mois à 1 an avant d’effectuer une augmentation mammaire.
La prise de poids jointe à la présence de prothèses mammaires modifient considérablement la taille et le volume de la poitrine. La peau se retrouve sous forte tension, pouvant aller jusqu’à craquer et voir apparaître les fameuses vergetures. Nourrir sa peau avec des soins spéciaux est vivement indiqué pour lutter contre la perte d’élasticité lors du retour de couche.
Le seul risque identifié est un déplacement de l’implant, mais ces cas demeurent rares. Le port d’un soutien-gorge adapté durant toute la grossesse pour maintenir ou immobiliser la poitrine est recommandé.
Est-il possible d’augmenter sa poitrine avec une grossesse souhaitée prochainement ?
Dans la situation où la patiente souhaite recourir à une pose d’implants avant de tomber enceinte, le Dr Reinbold vous recommandera de plébisciter la grossesse en premier. Les seins subissant des modifications conséquentes en étant enceinte, il est conseillé d’augmenter sa poitrine après l’accouchement et l’allaitement car la grossesse pourrait altérer l’esthétisme du résultat.
IMPLANTS MAMMAIRES ET ALLAITEMENT SONT-ILS COMPATIBLES ?
Il n’y aucun risque pour la santé de la mère et de l’enfant. L’utilisation de prothèses n’entrave en rien le bon déroulement de l’allaitement. Il n’y a pas de contre-indications notables car les implants sont posés derrière les glandes mammaires, et le plus souvent derrière le muscle, permettant de conserver les canaux galactophoriques sans toucher à la sensibilité de la poitrine. Modérer le temps d’allaitement peut être préconisé mais n’est pas indispensable pour autant.
La cicatrice axillaire (sous l’aisselle) ou sous-mammaire n’entraîne aucune gêne pour l’allaitement. Seule une cicatrice péri-aréolaire (autour du l’aréole) peut conduire à un allaitement plus délicat.
Des interventions telles qu’une lourde réduction mammaire, la correction d’une grande ptôse mammaire avec déplacement de l’aréole, ou le cas des mamelons ombiliqués ou invaginés peuvent nuire à l’allaitement, lorsque les canaux galactophoriques sont touchés et sectionnés.
POSE D’IMPLANTS MAMMAIRES APRÈS UNE GROSSESSE
Comme pour tout événement de vie majeure, il faut du temps pour permettre au corps de cicatriser et s’en remettre.
La poitrine aura alors repris son état d’origine mais peut également présenter un changement d’aspect et de forme.
Si la patiente souhaite augmenter sa poitrine après une grossesse, il est préférable :
- Attendre le retour de couche
- Retrouver son poids idéal ou stabilisé
- Avoir fini l’allaitement après 3 mois
Néanmoins, rien n’empêche de venir pour une première consultation, à titre indicatif. Ce rendez-vous sera l’occasion de comprendre les besoins de la patiente, de lui expliquer la procédure et lui donner du temps de réflexion.